9 septembre 2017: un rapport de 128 pages du PNUD intitulé « Journey to Extremism in Africa » ​​présente les résultats d’une étude de deux ans du PNUD Afrique visant à mieux comprendre les motivations et les moteurs de l’extrémisme violent, selon les recruters les plus meurtriers  groupes eux-mêmes du continent.

Quelles stratégies permettent de lutter efficacement contre le terrorisme, que ce soit en Afrique ou ailleurs dans le monde? Peu de gens avoir une réponse convaincante à cette question. Cependant, il existe de réelles preuves de ce que les stratégies ne fonctionnent pas et sont même contre-productives. Par exemple, la nouvelle étude du PNUD étudiant le recrutement à l’extrémisme violent, basée sur des entretiens avec d’anciens extrémistes au Nigeria, au Kenya et en Somalie, a trouvé un certain nombre de facteurs sous-jacents à la croissance de l’extrémisme violent. La conclusion selon laquelle 71% des recrues interrogées ont déclaré que c’était une forme d’action gouvernementale qui constituait le «point de basculement» qui a déclenché leur décision finale de rejoindre un groupe extrémiste était particulièrement frappante.

Les personnes interrogées ont évoqué des incidents tels que «le meurtre d’un membre de la famille ou d’un ami» ou «l’arrestation d’un membre de la famille ou d’un ami», comme l’incident qui les a incités à se joindre à eux. Ces conclusions jettent une lumière crue sur la façon dont les fonctions de lutte contre le terrorisme et de sécurité plus large des gouvernements dans les environnements à risque se comportent en ce qui concerne les droits de l’homme et la régularité de la procédure. La conduite de l’Etat en matière de sécurité et d’acteurs se révèle être un accélérateur de recrutement important plutôt que l’inverse. (Source: African Focus)

Ici le link à l’étude:

http://journey-to-extremism.undp.org/content/downloads/UNDP-JourneyToExtremism-report-2017-english.pdf