Somali Women Agenda

Le Somali Women Agenda (SWA) a été créé en tant que mouvement féminin national incluant les femmes somaliennes, tant en Somalie que dans la diaspora, mettant l’accent principal sur la participation des femmes au processus décisionnel. La formation du SWA a débuté en 2004. La plate-forme a officiellement été lancée en 2007 avec la participation de 22 organisations. SWA est strictement lié à l’IIDA (Organisations pour le Développement des Femmes) et vise à attirer l’attention sur la nécessité d’alléger le statut des femmes somaliennes et de se renforcer pour aborder les problèmes touchant les femmes et les filles, par le renforcement des capacités, le plaidoyer et le réseautage. SWA vise à promouvoir la participation des femmes au processus décisionnel dans le but d’affecter des changement politiques et de promouvoir la responsabilisation.

SWA a établi un ensemble consolidé de partenariats avec les autorités à tous les niveaux : le Parlement fédéral somalien (avec lequel il a promu un projet de loi sur la Commission des Droits de l’Homme); le Ministère des Femmes et des Droits de l’Homme; et la Justice (sur lequel il a contribué avec des programmes de renforcement des capacités pour le personnel judiciaire).

Au cours des années, SWA a joué un rôle déterminant dans la promotion des législations, capable de remanier les débats sur la représentation de genre et le débat électoral et politique, menant les organisations féminines dans le processus de rédaction de la Constitution, à savoir la promesse de 30% des postes électifs qui ne s’est jamais matérialisé en raison de rôle central des anciens des clans. SWA a également galvanisé les mouvements de femmes en Somalie pour parler d’une seule voix. Il a également mené une recherche sur le sort des femmes des groupes minoritaires, renforçant leur capacité de lutter pour leurs propres droits et espaces.

Actuellement, SWA est en train de négocier une représentation adéquate dans les postes électifs et nommés. Par son interaction avec le Ministère de la Justice, SWA a discuté et est témoin de leur volonté d’observer les droits de l’homme pendant les procès et d’améliorer les conditions de détention pour les détenues. Les procureurs ont suivi des cours de formations et, pour la première fois, grâce au procureur général il y a deux procureurs féminins.