30 janvier 2019: le cabinet égyptien a approuvé mercredi un projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi n ° 182 du 1960 sur la réglementation de l’utilisation des drogues et la lutte contre la traite.
Le projet d’amendement s’inscrit dans le cadre d’une réponse décisive au problème de la propagation des stupéfiants sous toutes ses formes, en particulier les nouveaux médicaments qui ne figurent pas sur les listes de surveillance internationales ou les tableaux annexées à la Loi nationale sur les stupéfiants.
Les narcotiques sont récemment devenus un phénomène dangereux qui jette une ombre sur la société égyptienne en général et les jeunes en particulier.
Le projet d’amendement stipule que «tous ceux qui ont apporté ou exporté des substances synthétiques ayant un effet anesthésique, ou nuisibles à l’esprit, au corps ou à l’état psychologique et neurologique sont punis par la mort, et tous ceux qui ont possédé dans le but de les substances mentionnées sont condamnées à une peine d’emprisonnement à perpétuité et à une amende d’au moins LE 100 000 et pas plus que LE 500 000.
Il ajoute que les condamnés « sont punis d’une peine d’emprisonnement rigoureuse et d’une amende d’au moins le 50 000 et pas plus que le 200 000 si la possession a pour but d’utiliser, et avec prison et une amende d’au moins LE 50 000 et pas plus que LE 100 000 si po ssession était sans aucune des fins.
L’amendement stipule également que «toute personne qui a réussi ou préparé une place pour d’autres personnes à utiliser des substances synthétiques ou l’a rendu facile à utiliser est puni d’une peine d’emprisonnement et d’une amende d’au moins LE 200 000 et pas plus que LE 300 000. Et sera puni d’une peine d’emprisonnement d’au moins un an et d’une amende d’au moins LE 1 000 et n’excédant pas LE 10 000 pour quiconque a été arrêté dans un endroit préparé pour l’utilisation de drogues ou de substances synthétiques tout en les utilisant à sa connaissance.